“Pratique”, “camisole chimique”… Des femmes témoignent de leur relation avec la pilule contraceptive | La Montagne

Pilule contraceptive

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Extraits :

“Très jeune, Claire, 50 ans, a utilisé la pilule. « Puis, après mes enfants, le gynécologue m’a proposé un stérilet. Ça m’a libérée. Je sentais la camisole chimique de la pilule contraceptive ». Elle teste dans un premier temps le stérilet hormonal pendant un an. « Mais je ne le supportais pas. J’étais monochrome. Je ne sentais plus les cycles avant-pendant-après. Je n’avais plus de règles, plus de pics, plus de sensations ». Elle opte donc pour un stérilet au cuivre et se dit « très contente ». « Je me méfie de plus en plus de l’hormonal. Je pense profondément que les laboratoires pharmaceutiques font passer leur intérêt financier avant la santé publique ».”

+ interview de Sabrina Debusquat :

“Sabrina Debusquat, journaliste et blogueuse (« Ça se saurait »), âgée de 30 ans, vient de publier « J’arrête la pilule » (éd. Les liens qui libèrent) après un an d’enquête. […]

“Je ne veux pas entendre que nous sommes une génération gâtée. Ni que ce n’est pas féministe de vouloir une meilleure contraception, qui ne pollue pas, qui ne fait pas mal. Aujourd’hui, des femmes souffrent voire meurent à cause de leur contraception. “

Contester la pilule, c’est tabou ? Oui, parce que c’est inédit. On questionne là des combats de femmes, des acquis féministes, donc ça ne peut pas aller sans résistance. Je ne veux pas entendre que nous sommes une génération gâtée. Ni que ce n’est pas féministe de vouloir une meilleure contraception, qui ne pollue pas, qui ne fait pas mal. Aujourd’hui, des femmes souffrent voire meurent à cause de leur contraception. On ne connaît pas suffisamment l’impact des hormones synthétiques sur notre corps, sur le fœtus… Moi je veux aller vers du mieux, que les femmes affinent leurs droits. Le sujet, ce n’est pas d’interdire la pilule ! Mais si on se dit qu’on a la solution miracle avec la pilule, on ne va pas aller bien loin… Après, je comprends les réactions négatives.”