Trois mois après sa sortie, J’arrête la pilule continue à faire couler de l’encre. Dans le Marie-Claire de ce mois de décembre 2017 un grand dossier est consacré au sujet : “La pilule est-elle dangereuse ?”

Extraits :

“Cette nouvelle génération de femmes, surtout les 20/30 ans qui sont en parfaite santé, n’accepte pas, ou moins bien, les effets secondaires de ce médicament. Car, rappelons-le, la pilule est un médicament, explique la journaliste Sabrina Debusquat, créatrice du site ca-sesaurait.fr et auteure de J’arrête la pilule (3), enquête explosive sur les souffrances contraceptives. J’ai réalisé un sondage auprès de 3 616 femmes âgées de 13 à 50 ans : 70 % d’entre elles déclarent avoir subi des effets secondaires négatifs.”

Lou, 19 ans : “La pilule et ses hormones ont, par moments, pourri ma vie et causé des problèmes dans mon couple.”

Bérangère Arnal, gynécologue : “la première chose que l’on demande à une femme qui a un cancer est d’arrêter la pilule ou les traitements hormonaux de la ménopause. Si ce n’était pas dangereux, on ne dirait pas ça.”

Elisabeth Paganelli, gynécologue “Je crains un retour en arrière, à force de ne parler que des risques et non des bénéfices. N’oublions pas que grâce à la pilule on a appris à vivre sans règles abondantes ou douloureuses, à avoir des relations sexuelles sans risque de grossesse, à déplacer la date de nos cycles pour passer des concours et exercer des métiers autrefois réservés aux hommes, comme pilote de ligne ou chirurgien. Et puis on fait peur aux femmes avec les hormones, alors que celles-ci sont partout. En France, trois millions de patientes et de patients prennent du Levothyrox contre leurs troubles de la thyroïde, sans réfléchir, alors que ce sont aussi des hormones.” –> à ce propos lire Mais comment faisaient les femmes pour vivre avant la médecine moderne ?

Lire La pilule est-elle dangereuse ? sur Marie Claire.fr

 

Lire l’enquête J’arrête la pilule de Sabrina Debusquat :

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