Interview Sabrina Debusquat Reporterre

Pilule, santé, environnement | Interview Reporterre.net

Extraits :

“Qu’est-ce que ça fait, d’avaler tous les jours un petit comprimé plein d’hormones, donc ayant logiquement un effet de perturbateur endocrinien ? L’équipe de Reporterre comprenant nombre de femmes « en âge de procréer », comme on dit, et bien informées sur les effets délétères de ces substances, on se l’est posée, cette question. On a mené une enquête sur la contraception écolo, mais sans trouver toutes les réponses à nos questions. La publication le 6 septembre de l’ouvrage de Sabrina Debusquat, J’arrête la pilule (éditions Les Liens qui libèrent), ne pouvait donc manquer d’aviver notre curiosité.
[…] Une petite bombe dans un milieu gynécologique policé, qui ne veut pas « affoler » ses patientes.”

Une petite bombe dans un milieu gynécologique policé, qui ne veut pas « affoler » ses patientes

“Mon point de départ a été le décalage énorme entre l’expérience que font de nombreuses femmes de la pilule et le discours médico-scientifique dominant.”

Mon point de départ a été le décalage énorme entre l’expérience que font de nombreuses femmes de la pilule et le discours médico-scientifique dominant.

“Ce sont ses idées eugénistes qui ont permis de faire financer le développement de la pilule. Les recherches ont été menées par des gens qui n’ont pas du tout écouté les femmes qui testaient les premières pilules.”

“C’est comme pour les interruptions volontaires de grossesse : à l’époque, les femmes se sont battues pour ne plus avoir à les pratiquer dans la clandestinité et risquer d’en mourir. Aujourd’hui, elles se battent pour une contraception sans risque pour la santé. On peut entendre qu’elles n’aient pas envie de prendre un médicament alors qu’elles sont en parfaite santé. Il semblerait que ce soit une idée révolutionnaire alors que, en tant que féministe, elle me semble basique et progressiste.”

Lire l’interview en intégralité :

“Risques pour la santé et pour l’environnement, la pilule contraceptive en question” par Marie Astier.