Effets indésirables pilule

Les effets indésirables post-pilule | Témoignages

Effets indésirables pilule

D’après notre sondage auprès de 3 616 femmes : après avoir arrêté la pilule, 63 % des femmes subissent des effets secondaires négatifs pendant moins de 6 mois mais pour 24 % ces derniers vont au-delà d’une voire plusieurs années (plus de deux ans pour 13 %). Des souffrances parfois si fortes que les femmes se trouvent « piégées » et obligées de reprendre la pilule pour se soulager :

 

« Bientôt six mois après l’arrêt de la pilule je n’ai pas l’impression de voir le bout des effets négatifS. J’ai perdu du poids mais ma peau est un champ miné par l’acné et mes cheveux une catastrophe. J’espère trouver un stérilet assez confortable pour ne pas avoir à reprendre la pilule. »

Essayer de l’arrêter est vraiment très dur.

« Essayer de l’arrêter est vraiment très dur. J’ai essayé une fois il y a 10 ans, seule et progressivement et ça a été un échec. Flambée terrible d’acné, cheveux gras à laver tous les jours, troubles de l’humeur, chute de cheveux, problèmes de sommeil… Je l’ai reprise. À ce jour je prends 1/8e de comprimé 2 fois par semaine mais je n’arrive pas à l’arrêter totalement. Je regrette amèrement que mon gynéco de l’époque m’ait si facilement prescrit cette pilule, si j’avais su que je ne pourrais pas l’arrêter je ne l’aurais pas prise. »

« À chaque arrêt,  ma peau était pire que celle que j’avais adolescente, (peau extrêmement grasse avec boutons et microkystes plus désordres dermatologiques et capillaires).  Je reste convaincue que je suis « hormono-dépendante », c’est pourquoi je suis en train d’arrêter progressivement ma pilule.»

Si j’avais su que je ne pourrais pas l’arrêter je ne l’aurais pas prise

« J’accuse la pilule de m’avoir causé des dommages physiologiques pendant sa prise et après la prise : perturbation du système endocrinien sur le long terme, acné micro-kystiques, ovaires multi-folliculaires, perte très importante et irréversible des cheveux… J’accuse certains médecins et gynécologues de fermer les yeux sur les signaux d’alertes venant de leurs patientes « mais non, ça ne peut pas venir de la pilule ! », préférant la facilité d’un contraceptif pratique et « miracle ». »

« Je pensais effectuer un arrêt progressif de ma pilule mais mon médecin m’en a découragée en disant que cela « ne servirait à rien ». J’ai pourtant vécu un véritable enfer avec une acné très forte dans le cou et sur le visage, des cycles très longs et des règles douloureuses. Tous les médecins consultés ont prétendu avec mépris que mon corps était voué à souffrir de ces dérèglements hormonaux et qu’il me fallait prendre la pilule à vie. Le tout sans jamais m’expliquer ce qui se passait dans mon corps. Il m’a fallu presque un an et de nombreux efforts (changement de mode de vie, consultation en naturopathie et médecine chinoise) pour régulariser mes cycles et améliorer l’état de ma peau. Je suis aujourd’hui convaincue que le cycle féminin peut mettre beaucoup de temps à se régulariser après l’arrêt de la pilule, et je regrette que le corps médical continue de l’ignorer. »

 


Vous souffrez de nombreux troubles à l’arrêt de votre pilule (bouffées de chaleurs, nausées, angoisses, mauvais sommeil, etc.) ? Retrouvez des informations inédites sur ce phénomène en lisant J’arrête la pilule, chapitre IV.


Témoignages recueillis lors du sondage “Les femmes et la pilule” réalisé début 2017 dans le cadre de la rédaction du livre J’arrête la pilule.