“« J’arrête la pilule », accusé par certains d’être un réquisitoire partial et inutilement anxiogène, pointe un certain nombre de zones d’ombre qui entourent la bonne vieille plaquette.”

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Extrait :

“« Je pointe du doigt ce qui ne va pas, comme dans n’importe quelle enquête journalistique, répond la journaliste. Les réactions qui entourent mon livre montrent bien le tabou qui pèse aujourd’hui sur ce moyen de contraception. » Sabrina Debusquat se défend d’être « antipilule ». Ce qui l’interpelle, ce sont les risques que font peser ces hormones de synthèse sur les femmes qui les ingèrent quotidiennement, des années durant, et sur l’environnement. La jeune femme dénonce également l’existence d’un décalage entre la parole des femmes et le discours médico-scientifique dominant, qui, selon elle, minimise les nombreux effets secondaires de la pilule.”