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“Une enquête passionnante et bien documentée” | Le Comptoir

A l’occasion de la sortie en poche de J’arrête la pilule, la revue “socialiste et décroissante” Le Comptoir publie un long entretien avec Sabrina Debusquat pour revenir notamment sur deux aspects de son enquête dont peu de médias ont parlé : l’histoire assez peu féministe de la pilule et les polutions environnementales qu’elle induit.

Morceaux choisis :

” […] si la pilule a par la suite bénéficié à de très nombreuses femmes, il y avait en germe, dès son invention, ce qu’on lui reprocherait soixante ans plus tard, à savoir : ses effets secondaires allant de la simple migraine… à la mort. Comme je l’explique, malgré tous les espoirs louables que portait la pilule, rien n’effacera le fait que la misogynie et le paternalisme de l’époque ont permis de passer outre toutes les mises en garde quant à sa sûreté. Les inventeurs de la pilule ont sciemment choisi de passer sous silence tout ce qui pourrait donner une image négative de leur produit et les considérations politiques et sociales ont achevé d’étouffer tout esprit critique.”

Le but est de poser sur la table les faits dont nous avons connaissance aujourd’hui et qui dessinent un faisceau important de preuves permettant de penser qu’il est peut-être temps de passer à autre chose si nous ne voulons pas léser durablement notre santé, notre environnement mais également les générations futures.

“L’objet de mon livre n’est pas de renier le progrès qu’a pu constituer la pilule, ni même de “juger le passé”, ce qui est toujours ridicule. Le but est de poser sur la table les faits dont nous avons connaissance aujourd’hui et qui dessinent un faisceau important de preuves permettant de penser qu’il est peut-être temps de passer à autre chose si nous ne voulons pas léser durablement notre santé, notre environnement mais également les générations futures. Nous ne savions pas à l’époque tout ce que nous savons aujourd’hui sur les méfaits des perturbateurs endocriniens, c’est ainsi. Mais ne prenons pas ce qui a été un progrès comme prétexte à ne plus avancer aujourd’hui.”

 

Lire l’article dans son intégralité : “Sabrina Debusquat : « Dans les années 1950, la pilule était un outil de maîtrise des populations »” par Alizé Lacoste Jeanson sur Le Comptoir.

 

Pour en savoir plus sur la pilule, son histoire, son impact sur la santé et l’environnement, lisez J’arrête la pilule.